Un feu brûle en vous.
Certains l’ont sciemment enfoui sous des mottes d’un brutal réalisme, d’autres en ont fait une maxime de vie.
Vous vous êtes toujours senti perdu dans ce vaste monde, ne sachant ni quoi faire, ni où aller, alors que la réponse était sous vos yeux.
Je sais que vous pouvez le sentir. Ça grouille et ça gratte. Ça bouge et ça hurle. Ça vit et ça a besoin de sortir. Ça doit sortir.
Votre curiosité est une boussole.
L’instrument le plus beau et le plus fiable que vous ayez jamais possédé pour naviguer dans le chaos de l’existence.
L’être humain est curieux par nature.
Souvenez-vous de vos parents exaspérés par vos inlassables questions quand vous étiez enfant.
Souvenez-vous de ce petit être insouciant qui farfouillait dans les livres et les forums sur Internet.
Souvenez-vous de vous, un peu stupide, essayant tout, même quand c’était interdit et déconseillé par vos parents.
Cette flamme qui brûle, cette curiosité insatiable, c’est la mère de notre civilisation.
C’est cette curiosité qui a amené l’homme à découvrir la théorie de l’évolution, qui l’a amené à découvrir l’électricité, qui l’a amené à aller dans l’espace, et qui sait vers quoi d’autre, de plus fou et de plus grandiose, cette curiosité l’amènera encore.
Vous pouvez vous libérer de ce fardeau.
Vous pouvez raviver le feu mourant.
Vous pouvez retirer le bâillon de ce drôle de petit être qui se tortille.
Cela fait bien assez longtemps.
Votre oreille est connectée en permanence au bruit de l’époque.
C’est normal que vous ayez arrêté d’écouter votre propre mélodie. Pourtant, elle est magnifique, elle est même touchante, mais il faut que vous daigniez lui accorder votre attention.
Ce n’est pas grave de ne pas savoir où vous allez sur le moment.
Si vous ressentez cette vibration, si vous parlez sincèrement avec le petit garçon qui habite votre cœur au lieu de lui dire d’aller jouer ailleurs.
Alors malgré les ténèbres autour de vous, malgré les monstres tapis dans l’ombre, vous aurez cette petite lumière chaleureuse pour vous montrer la voie.
“You can't connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever.”
Cette citation de Steve Jobs me suit depuis de nombreuses années, comme une vieille amie qui me console.
Je m'y réfère souvent dans mes moments de doute et ces épouvantables périodes d'incertitude,
Frappant ma tête contre le mur, cherchant désespérément un signe de l'univers. Lorsque mon piédestal s'effondre et que je me retrouve face à un mur insurmontable, me renvoyant subtilement à ma triste médiocrité. Celle que j'avais fini par oublier.
Elle est ma vision de la destinée.
Le mythe réconfortant que je me raconte pour continuer à avancer.
Je ne sais pas ce que l’Univers a prévu pour moi.
En vérité, je ne sais pas si l’Univers en a véritablement quelque chose à faire de moi, mais je n’ai pas besoin d’attendre sa bénédiction.
Mes rêves sont trop importants pour que je laisse mes démons m’empêcher de les réaliser.
Et vous devriez faire pareil pour les vôtres.